BERT, Jean-François. Qu'est-ce qu'une archive de chercheur ?. OpenEdition Press, 2014. 84p.

Présentation : "Au cours de sa carrière, un chercheur est amené à produire, consulter et conserver différents types de documents. Carnets, agendas, brouillons de toutes formes, livres annotés forment bien souvent la grande partie des fonds d'archives disponibles."

Mots clés : écrits universitaires, méthodologie, recherche


BRACCO, Laetitia, BARTHE, Mathilde, CHEVIRON, Stéphanie, FALLER, Agnès [et. al.] Guide d'autoformation aux données de la recherche. En ligne, juin 2020, 10 p.

Présentation : Ce guide d'autoformation est destiné aux professionnels de l'information et de la documentation qui souhaitent faire progresser leurs compétences dans le domaine des données de la recherche, qu'ils soient débutants ou confirmés.

Mots clés : recherche en ligne, recherche sur Internet, autoformation


BRIERE, Laurence, LIEUTENANT-GOSSELIN, Mélissa, PIRON, Florence (dir.), Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre ? Editions Science et Bien Commun, Québec, 2019, 504 p.

Présentation : Les manières de faire de la science aujourd’hui sont multiples et innovantes. Pourtant, un modèle normatif continue d’écraser les autres : le modèle positiviste. Il soutient que la science vise l’étude objective de la réalité en s’appuyant sur l’application rigoureuse de la méthode « scientifique » dont la neutralité est un des emblèmes. Cette vision est vivement contestée dans plusieurs champs de recherche, tels que les études sociales des sciences, l’histoire des sciences et les études féministes et décoloniales. Ces critiques considèrent que les théories scientifiques sont construites et influencées par le contexte social, culturel et politique dans lequel travaillent les scientifiques, ainsi que par les conditions matérielles de leur travail. Cet ancrage social de la science rend impensable, pour ces critiques, l’idée même de neutralité. Faut-il donc renoncer à cette exigence normative? Par quelle autre norme la remplacer?

Né d’un colloque tenu en 2017 à Montréal, ce livre propose les réflexions et analyses sur ces questions de 25 autrices et auteurs issus de sept pays. Études de cas, analyses réflexives et discussions théoriques s’entrecroisent pour permettre une réflexion collective approfondie sur ces enjeux anciens, mais constamment renouvelés, notamment dans le contexte du nouveau statut précaire de l’expertise scientifique dans l’espace public.

Mots clés : neutralité, recherche scientifique, scientificité, positivisme


CIBOIS, Philippe. Les méthodes d'analyse d'enquêtes. ENS éditions, 2014. OpenEdition books

Présentation : Malgré les progrès des outils informatiques, mener une enquête sociologique, c’est-à-dire interroger des personnes sur leurs opinions, leurs pratiques, leur situation, leur passé, etc., reste une opération souvent coûteuse en temps et en moyens. Et le risque est grand pour ceux qui s’y lancent d’être ensuite noyés sous la masse des données collectées. Heureusement, il existe des méthodes efficaces pour réaliser le dépouillement d'une enquête et ne pas se contenter des résultats superficiels livrés par le simple examen de la distribution des réponses. Cet ouvrage présente de façon pédagogique plusieurs méthodes avancées d’analyse statistique des données d’enquête, en particulier l'analyse factorielle des correspondances et la régression logistique, qui, en utilisant des logiciels désormais de plus en plus faciles d’utilisation, permettent d'exploiter en profondeur les données d'une enquête.

Mots clés : analyses, enquêtes, méthodologie, statistiques


DESQUILBET, Loïc, GRANDER, Sabrina, HEJBLUM, Boris, LEGRAND, Arnaud, PERNOT, Pascal, ROUGIER, Nicolas [et. al.] Vers une recherche reproductible. Faire évoluer ses pratiques. 2019.

Présentation : Pour un chercheur, il n’y a rien de plus frustrant que l’impossibilité de reproduire des résultats majeurs obtenus quelques mois auparavant. Les causes de ce type de déconvenues sont multiples et parfois pernicieuses. Ce phénomène participe à ce que certains identifient comme une “crise de la reproductibilité de la recherche."Cet ouvrage considère un ensemble de situations et de pratiques potentiellement dangereuses afin d’illustrer et de mettre en évidence les symptômes de la non-reproductibilité dans la recherche. À chaque fois, il propose un éventail de solutions allant de bonnes pratiques faciles et rapides à implémenter jusqu’à des outils plus techniques, tous gratuits et mis à l’épreuve par les auteurs eux-mêmes. Dans ce livre rédigé lors d’un book sprint, étudiants, ingénieurs et chercheurs devraient trouver des moyens efficaces et à leur portée pour améliorer leurs pratiques de la recherche reproductible.

Mots clés : reproductibilité (sciences), recherche - méthodologie, édition en libre accès, données ouvertes, données de la recherche


DONAHUE, Christiane. Ecrire à l'université. Analyse comparée en France et aux Etats-Unis. Presses universitaires du Septentrion, OpenEdition Books, 2017, 262 p.

Présentation : La capacité d'écrire est au centre du travail universitaire. Mais comment se manifeste-t-elle dans les écrits produits au début des études supérieures ? Comment analyser les textes des étudiants entrant à l'université ? Et à l'époque de la mondialisation, comment lire des textes produits dans différents contextes culturels sans se réfugier dans des comparaisons réductrices ?

Cet ouvrage s'ouvre par une présentation du cadre théorique et des pratiques de l'enseignement de l'écrit au début des études supérieures aux États-unis et en France, question devenue particulièrement cruciale en France depuis 2007 avec la mise en œuvre de la loi LRU, dite loi Pécresse, qui attire l'attention sur les enjeux des premières expériences des étudiants entrant à l'université.

Ce tour d'horizon est suivi de l'analyse interprétative de quelques textes écrits en première année universitaire dans les deux pays. Les différences culturelles majeures sont repérées et on montre comment celles-ci s'ancrent dans les différences entre les exigences institutionnelles. Ces mêmes textes sont ensuite soumis à une lecture convoquant différentes approches analytiques - littéraire, linguistique et relevant de la composition theory nord-américaine - et s'attachant à repérer les mouvements textuels de reprise-modification au cœur du fonctionnement des textes.

L'auteur constate à travers cette lecture que ce qui semble être « différence » culturelle ou institutionnelle dans l'écrit académique se révèle moins importante que ce qui est partagé. Cela permet de poser l'existence d'un écrit servant, dans le cadre des apprentissages universitaires, à négocier les exigences académiques au sein de cultures, d'institutions, voire de disciplines différentes.

Cet ouvrage est destiné aux chercheurs en sciences du langage et en didactique de l'écrit, ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent au fonctionnement du langage et à l'interaction entre les textes et le lecteur.

Mots clés : méthodologie d'écriture, université

 


LOUBET des BAYLE, Jean Louis. Initiation aux méthodes des sciences sociales. L'Harmattan, 2000. Les classiques en sciences sociales.386 p.

Présentation : Depuis quelques décennies les sciences sociales ont connu un grand essor, aiguillonné par les transformations rapides qui bouleversent les sociétés. Aujourd'hui, ces connaissances ne concernent plus seulement quelques cercles restreints, mais tendent à se diffuser largement dans le public. Par là le progrès des sciences sociales concerne plus ou moins directement l'ensemble des citoyens et la culture de l'honnête homme du 20e siècle. Ceci explique l'introduction d'une initiation aux sciences sociales dans un certains nombre de formations universitaires et professionnelles. C'est dans cette perspective qu'à été conçu cet ouvrage destiné aux étudiants et à tous ceux qui s'intéressent à ces questions. Son but est de constituer une initiation aussi claire et concrète que possible aux techniques mises en oeuvre dans la recherche sociologique et à la démarche scientifique telle qu'elle est appliquée à la connaissance des faits sociaux.

Mots clés : enquête, entretien, méthodologie, probabilités, questionnaire, sociologie


RUPH, François. Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université. Actualiser mon potentiel intellectuel pour des études de qualité. Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, 2011, 90 p.

Présentation : Apprendre à l’université n’est pas toujours une sinécure. Outre le volume de connaissances à acquérir, l’assimilation de nouveaux concepts et la complexité des procédures et des technologies propres à sa discipline, l’étudiant doit également prendre en compte tous les autres facteurs susceptibles d’influencer la qualité de ses apprentissages : les exigences des professeurs, les styles pédagogiques, les travaux en équipe, les caprices de son attention et de sa mémoire, sa propre motivation… Pour réussir, il doit devenir un stratège et dresser son plan de bataille.

Être stratégique dans ses études, être stratégique dans son apprentissage, c’est réfléchir avant, pendant et après l’activité elle-même de façon à maximiser son efficacité ; autrement dit, tirer le maximum des efforts investis pour réussir ses études et atteindre le niveau de compétence prévu par le programme de formation. Ce guide présente des connaissances essentielles pour mieux se comprendre et des principes pour agir dans ses études de façon plus efficiente afin d’aider l’étudiant à atteindre ses buts personnels.

Mots clés : méthodologie, organisation, université


SZIGNOBOS, Charles. La méthode historique appliquée aux sciences sociales. ENS éditions, 1901. OpenEdition books

Présentation : Contribution de premier plan sur les relations entre l’histoire et les sciences sociales, cet ouvrage est écrit au début du XXe siècle alors que les différentes disciplines des sciences sociales tentent de se constituer et de se définir comme sciences, non sans une certaine concurrence. Charles Seignobos y discute des apports et différences entre les sciences sociales tout en rappelant la spécificité de la méthode historique. Publié en 1901, ce texte a provoqué des débats fondateurs des sciences sociales, initiant notamment la critique de François Simiand contre une histoire qualifiée d’« historisante » (1903). Lire cet ouvrage conduit pourtant à redécouvrir, comme Antoine Prost nous y invite dans sa préface inédite,  « l’ampleur, la modernité et l’importance »  de l’épistémologie de l’histoire de Seignobos, loin de toutes les caricatures positivistes, et donnant une large place au subjectivisme de l’interprétation.

Mots clés : épistémologie, histoire, méthodologie, sociologie